samedi 7 mars 2015

☞ Mes premiers pas d'artiste ☜

Ce samedi, Hérisson nous propose de parler d'un album pour enfant sur le thème de l'art.

J'avais un peu de choix, car j'ai déjà prévu d'initier ma crêpe Suzette aux musées et à l'art pictural assez tôt.
Il faut dire qu'elle est allée voir l'expo de l'an dernier sur Frida Kalho au musée de l'Orangerie alors qu'elle n'était même pas née.
Elle devrait donc pouvoir apprécier sans souci ce très joli album grand format.

(on clique sur les images pour les voir en plus grand)




Le titre de l'album est déjà un signe de ce qu'on va y trouver.
Les premiers pas de l'artiste, ce sont ceux de l'enfant qui va pouvoir s'essayer à des pratiques artistiques variées.
Colorée, illustrée d'un tableau du Douanier Rousseau, cette couverture invite à s'aventurer dans ces pages vraiment bien faites.






Dès le sommaire, on constate que les thèmes sont variés et choisis en fonction de choses qui plaisent aux enfants comme les fleurs, les motifs, le temps, les animaux...
Le livre lui-même est solide, avec une couverture bien épaisse, une reliure en spirale et des pages un peu plastifiées.
Voilà qui devrait garantir sa survie pendant la réalisation des activités proposées !






Les différents thèmes sont tous présentés de la même façon.
On découvre d'abord des artistes qui ont représentés le thème choisi et on essaie de comprendre comment ils sont construits.
Des questions sont posées au petit lecteur pour qu'il observe avec attention ce qui lui est montré.






Certaines pages du livre sont présentées dans l'autre sens et il faut tourner le livre et le lire de haut en bas.
C'est un détail, mais cela permet de reproduire le tableau en plus grand et de mieux le voir.






Les créations proposées sont plutôt simples, comme ces fleurs faites en découpant une éponge en forme de pétale.
J'ai déjà pu tester cette technique pour reproduire les cathédrales de Monet avec des petits et ça marche super bien, même avec des petits de 5 ou 6 ans !
Il y a aussi des activités où il faut découper, tracer des cercles... ce qui permet d'utiliser l'album avec plusieurs tranches d'âge.






Les tableaux choisis sont variés, et s'il y a pas mal d'impressionnistes, il y a aussi des toiles du Moyen Âge ou des estampes japonaises.
La reproduction des images est soignée, les couleurs sont respectés, c'est très beau.
Et il y a aussi de petites illustrations qui viennent égayer l'ensemble avec des petits détails.






Vous l'aurez deviné, j'aime beaucoup cet album.
Il ne verse pas dans la facilité, et donne des informations utiles pour comprendre les tableaux.
Les activités permettent aussi de s'approprier le discours qui accompagne les oeuvres, et les quizz sont là pour susciter l'intérêt.

Je vous le conseille sans hésitation pour de petits enfants curieux, pour préparer une visite au musée, ou tout simplement pour s'amuser :)







Chez Hérisson, d'autres albums. 











Merci aux éditions Usborne pour cet envoi. 


vendredi 6 mars 2015

※ T'choupi chante les premières comptines ※


ATTENTION !! Coup de coeur de ma minette !

T'choupi revient encore sur ce blog car ce livre est un succès absolu chez nous en ce moment !
Ma fille va le chercher dans le panier de livre, elle l'ouvre toute seule, mais surtout, elle a compris comment marche la musique.

Car dans ce livre, les puces sont entourées d'un petit rond de couleur, ce qui permet de bien les voir !






Je vous avoue que j'ai été très surprise de voir ma minette mettre son petit doigt sur le rond de couleur et essayer d'appuyer.
Mais non, ce n'était pas un hasard !

Elle a parfaitement repéré comment ça marche et quand on change de livre sonore, elle cherche les puces (qui ne sont pas toujours aussi visibles).
Comme elles sont très sensibles, elle n'a pas besoin d'appuyer trop fort, c'est parfait !






Le seul inconvénient possible de ce livre, c'est que vous soyez lassé d'entendre toujours la même chanson.
Il y en a plusieurs alors il suffit de changer de page (mais au bout d'un moment, quand on a plus de 10 mois, on a quand même envie de changer d'activité ^-^).






Si vous n'avez pas peur d'être lassé, vous trouverez les principales comptines qui font notre fond culturel : la poule sur un mur, Savez-vous plantez les choux, la rivière au bord de l'eau, allons au bois...

Certaines chansons permettent d'apprendre à compter, d'autres portent sur les parties du corps, et si vous les avez oubliées, les paroles sont claires et notées sur la page de gauche.

Pour que vous ayez une idée du contenu du livre, j'ai tenté la petite vidéo.
Il y a un cliquetis bizarre, je ne sais pas d'où ça vient, mais il y a aussi ma fille qui chantonne à la fin.







A 10 mois, c'est donc un livre avec lequel l'enfant est déjà autonome.
Si vous n'aimez pas chanter, cela peut être un bon compromis pour apprendre des comptines à votre enfant.
C'est aussi un livre qui devrait plaire aux parents qui ont oublié les chansons de leur enfance ^-^







    Merci aux éditions Nathan pour cet envoi. 



    mercredi 4 mars 2015

    Le règne du vivant d'Alice Ferney


    Parfois, il y a des évènements ou des petits clins d'œil qui ont un écho particulier avec nos lectures.
    Ce fut le cas pour ce roman.
    Alors que je venais de le commencer, j'ai attrapé un des journaux gratuits qui sont à disposition dans le métro et j'ai découvert que l'un des bateaux de Sea Shepherd et son capitaine passaient une dizaine de jours à Paris !
    Je cherchais justement dans ma mémoire à qui et à quoi faisaient référence les noms cités dans le roman.
    J'avais ma réponse. 

    Gérald, journaliste d'investigation un peu en panne d'inspiration, croise la route de Magnus Wallace, militant écologiste.
    Lors de l’interview du dirigeant de la plus grande organisation écologiste, Noé, il découvre les rivalités qui l’opposent à Magnus et sa petite organisation, Gaïa, destinée à sauver les baleines des braconniers.
    Le discours est tranché, Wallace est décrit comme un fou furieux violent, mais Gérald veut en savoir plus et décide de le rencontrer lors de l'une de ses conférences.
    Fasciné par cet homme qui l'invite à voir les choses par lui-même, il choisit de s'engager pour la prochaine campagne sur l'ArrowHead et de filmer son action pour la diffuser...

    En septembre, j'avais mis de coté ce roman sans le lire pour des raisons un peu floues.
    Je crois que j'associe cette maison d'édition à des textes plutôt poétiques et le sujet me semblait contradictoire.
    L'action, la traque des baleiniers, la sauvegarde des espèces, la prise de conscience des populations, tout ceci me semblait intéressant, mais je ne m'étais pas décidé à le lire.
    Et puis un billet de Valou m'a incité à changer d'avis.

    Je crois néanmoins que je serai moins enthousiaste qu'elle, bien que mon avis ne soit pas spécialement tranché.
    Pendant les deux premiers tiers du roman, j'ai cherché ce qui ne me plaisait pas.
    J'ai lu sans déplaisir, bien au contraire, mais je savais qu'il y avait quelque chose qui me gênait tout en ayant du mal à déterminer de quoi il s'agissait.
    Le mot "bavard" me revenait toujours, tout en sachant que ce n'était pas suffisant.
    Et puis la lecture d'un billet sur un tout autre roman m'a permis de discerner un peu mieux ce qui m'empêchait de me plonger réellement dans cette histoire.
     
    L'auteure nous propose un texte hybride qui est à la fois un vibrant plaidoyer pour lutter contre la chasse des baleines, un tract de Sea Shepherd et un roman.
    Forcément, dans ce genre de mélange, les choses sont rarement équilibrées, et du coup l'aspect "roman" passe un peu à la trappe.
    Le vocabulaire technique est très poussé, les arguments contre la pêche à la baleine sont bien détaillés, tout comme la description des campagnes de sensibilisation menées par l'association.
    Le récit est la plupart du temps au second plan et le texte déroule un argumentaire digne d'un traité écologiste.

    Oui mais voilà, moi je voulais lire un roman.
    Les personnages sont simplement esquissés, car ils passent au second plan.
    Magnus est omniprésent, il EST son combat et se met physiquement entre les baleines et les braconniers.
    On le suit donc dans des réunions, sur son bateau, on l’entend dans les harangues qui sont rapportées.
    Mais il ne se passe pas grand chose d’autres.

    Ce roman m’a d’ailleurs fait penser à un reportage vu il y a quelques temps sur l’action de Sea Shepherd.
    Certaines scènes de braconnages, de poursuite des navires japonais m’a vraiment rappelé ces images du navire amiral qui attend, qui attend puis qui repère les Japonais et part en chasse, en mettant les zodiacs à l’eau, petits bateaux bien dérisoires face à la masse du navire usine.
    En cela, je le redis, ce roman est magistral.
    On voit les baleines massacrées, on est prêt à lutter et à signer toutes les pétitions.
    Mais pourquoi avoir écrit un roman ?

    Evidemment, on peut penser que ce combat est tellement primordial qu’il mérite ce texte.
    Et puis peut-être qu’un texte non-romanesque n’aurait pas été lu.
    C’est sans doute le meilleur argument, non ?
    Et s’il vous en faut un autre, je dirai qu’il mérite que vous le lisiez pour vous faire votre propre avis !

    En tout cas, moi, je vais manger moins de poisson (je mangeais déjà peu de viande) et je vais essayer d’être encore plus attentive à ma place sur cette planète.
    J’étais déjà écoeurée par la chasse japonaise, mais c’est aujourd’hui encore pire.

    Si vous voulez en savoir un peu plus sur la sauvegarde des océans, si ce sujet vous touche, n’hésitez pas, vous en apprendrez beaucoup, avec un texte bien écrit.









    7/6





    lundi 2 mars 2015

    Là-bas


    © Leiloona
    Partir, fuir, abandonner, lâcher prise, laisser tomber, quitter sa vie, prendre un aller sans retour…
    De plus en plus, l’envie la prenait de tout laisser derrière elle, de ne plus se soucier de rien ni de personne.
    Elle regardait la mer comme un immense terrain de jeu potentiel, comme une possibilité de tout recommencer, de repartir à zéro.
    De la promenade où elle venait chaque jour, elle s’abimait les yeux à fixer l’horizon.
    Qu’il pleuve ou que les vagues brillent au loin, elle guettait un signe, quelque chose qui ferait tout basculer.

    Depuis 15 jours, elle séjournait dans un hôtel tout à côté.
    L’air du large lui ferait du bien avait dit son médecin.
    Elle avait sauté sur l’occasion pour « faire un break » comme on disait, pour voir, pour respirer un peu.
    Elle étouffait.
    Au sens propre comme au sens figuré.
    Cela lui arrivait de plus en plus souvent.
    Elle était oppressée, elle sentait un poids sur sa poitrine.
    Rien ne pouvait la soulager.
    Son médecin n’avait rien trouvé.
    Un peu de surmenage avait-il dit.

    Et depuis deux semaines, elle était là, seule, elle prenait le temps de vivre, enfin.
    Oh, bien sûr, le travail restait dans un coin de sa tête, elle n’oubliait jamais vraiment.
    Elle se demandait aussi ce que faisaient les enfants, s’ils mangeaient bien, se couchaient tôt, si elle leur manquait.
    Mais apparemment non.
    La vie continuait.
    Elle qui s’était cru indispensable se découvrait superflue.
    Certes, elle leur manquait, mais pas tant que cela finalement.

    Au bord de la promenade, accoudée au muret, elle observait la mer et cette petite tourelle qui lui rappelait un conte de son enfance.
    L’enfance, cette période bénie où l’on se croit invulnérable, où le monde paraît si simple.
    Elle aspirait tellement à retrouver cette simplicité.
    Elle observait les vagues, le ressac sur les rochers.
    Elle se pencha davantage, songeant qu’elle ne manquerait qu’un temps, que la vie continuerait.
    Elle avait toujours été fascinée par la mer.
    Elle se pencha encore, prête à basculer, tout serait tellement plus simple.
    Encore un peu… elle partait déjà… elle n’était plus là…

    Et puis des rires au loin, son nom dans le vent, hélas




    Voilà ma deuxième participation à l'atelier d'écriture de Leiloona pour son 156e numéro, de façon impromptue, sans préméditation.  
    Un texte ouvert qui n'a pas de sens absolu. A vous de voir...

    Les autres textes sont en lien chez elle

    Et une dédicace spéciale pour Henry Wilson qui m'a forcément un peu inspiré !
    (n'est-ce pas Titine...)






    dimanche 1 mars 2015

    De février à mars...

    Le temps file et déjà mars pointe le bout de ses bourgeons.
    Le printemps approche et le soleil finira par revenir et réchauffer les coeurs.

    Février n'a pas tenu ses promesses mais est passé à toute allure.
    Il a apporté son lot de mauvaises nouvelles.
    Elles s'enchainent depuis plusieurs mois et à chaque embellie, on se prend à attendre la prochaine chute, à guetter l'endroit d'où elle arrivera.
    Le nouvel an chinois n'a pas mis fin à cette succession.
    Le printemps le fera peut-être.

    En attendant, février a tout de même été bien rempli, même s'il n'y a pas eu beaucoup de livres lus.






    Commencer un nouveau tricot.
    Constater que les aiguilles longues, c'est plus facile, mais ce n'est pas pratique à transporter.
    Devoir choisir entre la lecture et le tricot dans le train et se dire qu'un livre audio, ce serait bien (mais j'attends toujours mon colis de livres audios pour le prix audiolib... merci au facteur qui a dû l'intercepter).






    Avoir envie de changer de tête.
    Ne pas sauter le pas, mais c'est pour bientôt.
    Répondre à un tag sur Instagram et montrer ma bobine en partie.






    Courir partout pendant un mois.
    Etre sans cesse en retard, perdue dans les listes de choses à faire, dans les commandes de photocopies, dans les mises à jour de mes cours.
    Attendre les vacances avec impatience.






    Atteindre enfin cette semaine de vacances tant attendue.
    Prendre deux jours pour soi.
    Profiter du temps qui passe, tenter de lâcher prise.






    Essayer de se reposer pendant ces fameuses vacances.
    Ne pas y arriver mais finir un en-cours.
    Ne pas être enchanté par cette housse de téléphone (les couleurs sont mal assorties, j'ai l'impression de voir le drapeau américain).






    Soigner les premiers petits bobos avec un joli pansement et plein de bisous.






    Découvrir une passion pour le déménagement de vaisselle et d'électroménager.
    Pourquoi acheter des jouets ?






    Sentir une petite dent pointer en passant son doigt sur la gencive.
    Apercevoir une deuxième petite dent translucide qui va bientôt arriver.
    Laisser ses petits doigts sentir mes dents pour faire comme maman.
    L'entendre se marrer comme une baleine.






    Ne pas pleurer pour les vaccins (mais à 11 mois, cette enfant ne pleure pas alors je dois me retenir).
    La regarder s'éveiller, devenir une grande et apprendre chaque jour de nouvelles choses.






    La regarder aimer les livres tous les jours un peu plus.
    Lui faire des surprises en lui rapportant des livres (trop) souvent.
    Constater qu'à 10 mois on fait déjà des trucs de fou comme tourner les pages de son livre, repérer les puces sur les livres sonores et appuyer dessus seul.






    Faire des bêtises avec maman (qui en plus fait des photos, ce qui est tout de même très encourageant !)





    La laisser manger seule.
    Sentir le temps passer encore plus vite et surtout se munir d'une éponge et d'un bavoir à manches.






    Se faire piquer ses yaourts et constater que le goût ça se transmet sans problème.
    Génétique ou mimétisme ?
    Ou goût pris in utero ?






    Et préparer le goûter en pensant à elle.
    Trouver des desserts qu'elle pourra partager.
    Lui faire découvrir les crêpes, les madeleines, les biscuits secs.
    La laisser regarder, goûter, tripoter.






    Bon mois de mars ! 




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