mercredi 27 mars 2024
Héliotrope tome 2 de Joann Sfar et Benjamin Chaud
mercredi 28 février 2024
Portrait de femme : Lady Diana [Manga]
Une fois n'est pas coutume, voici un petit manga en un seul volume en ce mercredi !
Les manga qui n'appartiennent pas à une série sont plutôt rares et j'ai déjà tellement de séries en cours que je préférais éviter d'en commencer une nouvelle.
Aucun souci avec ce titre donc, puisqu'il n'y a qu'un tome qui concerne Lady Diana.
vendredi 19 mai 2023
Le cerf-volant de Laetitia Colombani
C’est plutôt rare mais à chaque fois, j’ai eu l’occasion d’écouter ou de lire ses publications en audio ou en numérique.
Le cerf-volant n’a pas fait exception et j’ai pu plonger dans ses pages avec enthousiasme.
Elle espère que ce voyage lui permettra de se reposer, de voir autre chose et de revenir en ayant enfin fait son deuil.
Mais les choses ne vont pas se dérouler comme elle l’imaginait…
Si vous connaissez les écrits de L. Colombani, vous êtes habitué au croisement des récits, à l’alternance des histoires selon les chapitres.
Ici, elle fait un choix différent et raconte uniquement l’histoire de Léna.
Au fil du récit, elle va croiser plusieurs personnages féminins qui auront également beaucoup d’importance mais c’est sur elle que le roman se concentre.
En revanche, l’autrice poursuit son plaidoyer pour l’éducation des filles, pour que les femmes sortent de la pauvreté et ne soient plus des laissées pour compte.
Léna est enseignante et se retrouve confrontée à la fois au système des castes et aux difficultés, pour les filles, d’aller à l’école ou de recevoir une quelconque éducation.
Elle va utiliser les moyens à sa disposition pour tenter d’agir à sa petite échelle.
C’est un peu manichéen, sans doute un peu trop joli aussi, mais on la suit avec curiosité et on espère qu’elle réussisse à mener ses projets à terme.
Les personnages sont également très attachantes.
On est aussi tenu par les révélations au sujet du mari de Léna.
On se demande forcément comment elle l’a perdu, ce qu’il s’est passé pour qu’elle soit seule et quelle tragédie s’est déroulée dans sa vie.
C’est donc un roman de femmes, de résilience, de (re)construction au sens propre et figuré.
J’ai aimé suivre l’histoire de Léna, mais je crois que la pluralité des récits m’a manqué.
La narration verse parfois dans les poncifs sur l’Inde, dans la dénonciation occidentale d’un système qui nous est très lointain et qui n’est pas vraiment étudié ici.
Certes, les castes, c’est pas bien, mais nous avons nous aussi de nombreuses choses à faire évoluer dans notre société.
Il m’a aussi manqué un peu plus de décor.
Ce n’est jamais très détaillé dans les romans de L. Colombani mais il aurait pu y avoir davantage d'odeurs, des couleurs, une atmosphère qui m’aurait vraiment indiqué qu’on est en Inde.
Elle mentionne quelques noms de plats, le tchaï bu à certains moments du récit, mais de Mahabalipuram, je n’ai rien retrouvé si ce n’est une vague image de plage.
Si vous avez aimé la Tresse ou les Victorieuses, il y a de grandes chances que vous aimiez ce roman.
Si vous avez envie de lire un texte un peu critique, féministe avec une belle histoire qui tient le lecteur, n’hésitez pas !
Quant à moi, je lirai le suivant malgré mes petits bémols.
lundi 17 avril 2023
Witch club de Cardona et Mayen
La quête de Norah ne va pas être sans danger, vous vous en doutez.
Le dessin de Sandra Cardona est original.
samedi 15 avril 2023
Tête de pioche, Les bébêtes du Bayou de Brrémaud et Rigano
Voilà une petite BD sympathique qui conviendra autant aux jeunes qu'aux plus grands !
Tête de Pioche est une petite fille espiègle.
Elle vit chez sa grand-mère dans la montagne au milieu de la forêt et parle avec les oiseaux et les petits animaux qu’elle essaie d’aider quand ils ont un problème.
Sa grande sœur, quant à elle, se promène de ville en ville au grès des différents emplois qu’elle trouve.
Dans sa dernière lettre, elle annonce qu’elle donnera un concert à la Nouvelle Orléans.
Quand un prospectus annonçant le concert tombe de l’enveloppe, il n’en faut pas plus à Tête de pioche pour avoir très envie d’aller écoûter sa sœur qu’elle n’a pas vu depuis longtemps…
Si le début de cette histoire parait triste avec cette petite fille orpheline, le ton du récit ne l’est pas du tout.
La peine de Tête de pioche est évoquée sobrement puis l’aventure prend le dessus et le lecteur est emporté dans un tourbillon d’évènements.
Les pages se tournent sans qu’on s’en aperçoive et on termine la lecture dans un souffle.
Il faut dire que les évènements ont de quoi intriguer et on ne peut qu’avoir envie de savoir comment tout cela va se finir !
Le trait de Giovani Rigano est tout rond et les visages sont dessinés avec de bonnes joues et une joie de vivre qui donne envie d’aller goûter les gâteaux de la mamie de Tête de pioche.
On ressent toute la chaleur de cette petite maison et la tendresse de sa propriétaire et de la fillette.
Les couleurs vives renforcent l’impression de luxuriance dans le bayou et tous ces petits animaux mignons ne pourront que plaire aux jeunes lecteurs.
D’ailleurs, ma fille de 9 ans a partagé ma lecture et a beaucoup aimé.
C’est donc une BD jeunesse très chouette que je vous conseille sans réserve, que vous ayez 9 ans ou beaucoup plus !
mercredi 5 avril 2023
Filles uniques de Beka et Camille Méhu
Celle-ci lui indique qu’elle doit se faire des amis dans sa nouvelle école pour pouvoir rester chez elle.
Elle a un an pour cela…
On ne peut qu’être touché par l’histoire de Paloma.
Passant de familles en familles, elle est isolée et repousse l’aide qu’elle pourrait trouver chez certains adultes qui l’entourent.
Dans un mouvement de rejet qui va s’expliquer au fil du récit, elle s’est construit une carapace qui ne lui permet plus d’avoir confiance en personne.
La belle idée de Liselotte vise à l’envoyer chercher du soutien parmi les enfants de son âge, même si c’est illusoire et qu’elle le sait.
Et pourtant, une des camarades de classe de Paloma, Chelonia, va créer un petit groupe de filles isolées, rejetées ou simplement seules : le club des mal-barrées.
Pour Paloma, l’intégration reste difficile mais Chelonia n’est pas du genre à renoncer.
Esthétiquement, cette BD s’inscrit dans les habitudes de l’éditeur Dupuis avec des pages assez classiques et un dessin dans la tradition franco-belge.
J’ai toutefois trouvé le trait de Camille Méhu particulièrement doux.
Les couleurs sont chaudes, les visages expressifs sans qu’il y ait besoin de trop de traits.
On se sent bien dans ces pages et on a bien envie de découvrir les tomes suivants.
Plutôt à destination des jeunes ados, cette BD leur permettra de découvrir la vie différente de ces enfants qui sont parfois rejetés par le groupe, ou de pouvoir parler de leur vie s'ils partagent cette situation.
Elle parle aussi de prise en charge et d’isolement en s’adressant aux adultes qui sont parfois défaillants (mais pas trop ici quand même) et je vous la conseille sans hésiter !
mercredi 22 mars 2023
Je suis métisse de Sayra Begum
mercredi 8 mars 2023
Le ciel pour conquête de Yudori
Les premières pages nous plongent directement dans la vie d'Amélie qui vient de se marier et découvre un univers où elle trouve bien mal sa place.
lundi 6 mars 2023
Cette nuit-là de Victoria Hislop
Le second roman va-t-il égaler le premier ? Sera-t-il aussi bon ou au moins aussi intéressant ? Le lecteur ne sera-t-il pas frustré s’il a imaginé autre chose ?
Toutes ces questions ne m’ont pas empêchées de lire ce petit roman qui est la suite de l’île des oubliés.
A Plaka, en Crète, juste en face de l’île, on fête le retour des exilés guéris.
Alors qu’Anna s’approche de la fête, son mari Andreas lui tire dessus, rongé par la jalousie.
Fou de chagrin, Manolis, amant d’Anna et cousin d’Andreas, prend quelques affaire et monte dans un bateau pour la Grèce…
Pour ce roman, Victoria Hislop a choisi de s’intéresser à Manolis, personnage secondaire de l’île des oubliés qui était évoqué comme un oncle lointain dont on était sans nouvelle.
Tout en étant absent, ce personnage avait une grande importance et était fréquemment cité.
On est donc forcément curieux de connaître les détails de sa vie et l’autrice a su tiré le bon fil pour nous attirer.
Comme on peut s’y attendre, Manolis est très malheureux et doit reprendre sa vie en main.
Au hasard des rencontres et de son errement, il va croiser des routes toutes aussi torturées que la sienne et son personnage évolue petit à petit.
Le récit de ces évènements est croisé avec celui de la vie de Maria, et par ricochet, celle d’Andreas après son procès.
Maria décide en effet de rendre visite à son beau-frère dont elle élève la fille.
Ce n’est pas un geste simple, il a tout de même tué sa soeur, mais elle souhaite faire ce geste.
Les enfermements s’inversent, puisqu’elle est désormais libre de ses mouvements alors qu’il est enfermé.
Condamné à perpétuité, celui-ci doit aussi survivre dans une prison insalubre et surpeuplé, ce qui donne l’occasion à Victoria Hislop d’évoquer les prisons de cette époque.
L’histoire de Maria est celle qui m’a le plus touché, je l’avoue.
Elle se reconstruit doucement, elle se marie et doit retrouver une place dans une société dont elle a été exclue un certain temps.
Cela prend du temps, et on se demande si elle y parviendra réellement un jour.
Manolis, à l’inverse, s’enferme dans son chagrin et doit lutter contre ses démons tout comme ceux de ceux qui l’entourent parfois.
Cela m’a intéressée mais je n’ai pas été aussi sensible à son histoire.
Quant à l’écriture, elle est toujours aussi fluide et agréable.
Ce roman se lit vite, vous le dévorerez sans problème.
En bref, je vous le conseille donc sans hésiter, surtout si vous avez aimé l’Ile des oubliés.
mardi 7 février 2023
Les mystères de Paris, Partie 1 d'Eugène Sue
samedi 4 juin 2022
Seizième printemps de Yunbo